En mai les becs à foin feront-ils du miel ?

 

Une alerte Aethina tumida a été lancée suite à une interrogation sur des œufs trouvés dans des cagettes de reines d’importation d’Amérique du Sud. Communiqué de la FNOSAD en fin d’article puis la note de la DGAL reçue ensuite. .

Après un début de mois en avril assez problématique, la seconde moitié fut superbe. Les asperges furent au rendez vous et des belles !

Les colonies se sont bien développées et pour les plus en avance d’entre elles, les hausses se sont empilées.

Le miel n’est pas un pur colza là où il en avait et dieu sait s’il y en eut ! Les floraisons des fruitiers se sont superposées à celle de cet oléagineux et le bon goût du miel de printemps domine. Il cristallisera finement c’est certain, mais pas si vite qu’on pourrait le craindre avec le pur colza. Dans ces conditions météo, on espère l’acacia.

C’est le mois des essaims

Avec une fraicheur durant la première semaine de mai, les essaims seront au rendez vous d’ici peu, les CR abondent dans els colonies avec des reines vieillies, des lignées essaimeuses, mais également avec des races essaimeuses. Tous ces facteurs se combinent et éviter l’essaimage n’est pas chose facile.  Une manière partielle d’en limiter l’apparition est de changer les reines chaque année, donc de faire des essaims artificiels à due concurrence du nombre des ruches que l’on possède.

De ses 5 ruches l’apiculteurs en tirera 5 essaims. Ils seront faits en avril avec un seul cadre de couvain comme indiqué dans le post du mois précédent mais en mai avec deux cadres de couvain, l’un ouvert avec œufs et l’autre le plus fermé possible, un cadre de miel, une cire à bâtir et bien des abeilles. Le tout mis entre deux partitions réfléchissantes, après avoir passé 3 nuits en cave ou en un endroit bien obscur, cet essaim sera remis au rucher. Un mois plus tard on visite la colonie, si une ponte fraîche est là, la reine est née.essaim 3 cadres

Pourquoi avoir mis 2 cadres de couvain en mai alors qu’un seul en avril pouvait suffire ? On estime qu’en régime normal un essaim artificiel gagne 1 cadre en volume par mois. Or, il faut atteindre 6 cadres en septembre pour que  la colonie vive un bon hivernage. Il en faudra 3 en juin et 4 en juillet et on arrêtera de faire des essaims artificiels car à partir de juillet il est presque impossible de faire construire.

Pour constituer ces essaims, on peut prendre des cadres avec leurs abeilles dans toutes les ruches, on peut ajouter des abeilles en secouant un cadre de nourrices (elles se sauveront mons que les butineuses), pour limiter les bagarres on peut mettre une goutte d’huile essentielle d’Eucalyptus globulus (la plus puissante) sur la tête d’un cadre ou pulvériser les abeilles de chaque cadre d’un sirop parfumé; histoire de brouiller les odeurs.

Nourri deux fois par semaine d’un demi litre de sirop, cet essaim devrait se développer jusqu’à occuper les 6 cadres de la ruchette. Ne pas oublier de le traiter avec une lanière contre varroa c’est le moment de profiter de la rupture de ponte pour limiter l’infestation de  cet acarien.

Réuni avec la ruche de production en septembre, ce sera une excellente ruche de production en 2019.

Au passage on choisira le cadre avec œufs dans la ruche qui semble la moins essaimeuse, la plus douce … et les autres cadres et abeilles dans d’autres colonies.

 

Faire un essaim nu

Avec une colonie bourrée de cellules royales on peut la casser pour en faire autant d’essaims artificiels que de cadres ayant des CR. Mais cette pratique conduit à reproduire en masse des lignées peut être essaimeuses.

Le mieux serait de faire un essaim nu. La méthode a été indiquée le mois précédent. Mais j’ai omis une précision importante qui valut à l’un des lecteurs des déboires : il faut nourrir au sirop 50/50 car l’essaim nu n’a pas de butineuses puisqu’elles retournent à la souche ! Omission fatale, l’essaim a commencé à construire puis faute de nourriture a déserté alors qu’il s’était bien installé.

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Dessin de Dessin Virginie Jacot

Contre varroa

Le prélèvement de couvain de mâles doit se poursuivre autant que faire se peut.  C’est une réduction estimée d’environ 20% de l’infestation. Ce n’est pas négligeable car rappelons nous que 1 varroa en mars ce sont 1000 en octobre dans la colonie si toutes les conditions de son développement sont réunies. Ce qui est rarement le cas mais 600 à 800 varroas en fin de saison pour 1 en mars c’est une bonne moyenne !

Donc celui qui dit ne voir que quelques varroas sur ses plateaux de sol en mars est en fait déjà sur infesté. A plus de 4000 varroas dans une colonie son avenir est incertain et la mortalité hivernale sera au rendez vous. La lutte contre varroa est une impérieuse nécessité. Lutte technique, sans faille, constante. C’est le paramètre que peut maîtriser l’apiculteur.

A cette époque de l’année deux méthodes sont combinées. Le prélèvement de couvain de mâles et des traitements flash à l’acide formique. Avec un acide formique à 60% on peut en mettre 35 ml sur un morceau d’essuie tout mis à double ou triple épaisseur. L’essuie tout sera placée sur une feuille de plastique pour éviter un contact trop direct avec les abeilles, le couvre cadre nourrisseur sera retourné dessus. La température extérieure sera plus proche  de 20°c que de 25 et jamais au delà. L’évaporation sera faite en 6 hures au plus. Pour une bonne mesure de l’effet produit il sera bon de compter le nombre de varroas tombés sr le tiroir placé sous le plateau de sol grillagé durant quelques jours avant l’application puis de compter durant quelques jours après. En cas de chute massive pour fair un comptage rapide et efficace utiliser la plaque Vareval : http://itsap.asso.fr/outils/grille-vareval-pour-un-comptage-rapide-des-varroas/

Placé après 18h le traitement agira sur l’ensemble des varroas phorétiques (adultes) présents sur les abeilles d’intérieur comme des butineuses.

Ce traitement sera fait en dehors des hausses, c’est à dire avant la pause des hausses ou entre deux récoltes par exemple.

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La première récolte

Que ce soit avant l’acacia pour vider les colonies des miels pouvant en altérer la transparence ou en provoquer la cristallisation, les premières levées des hausses peuvent se faire dès maintenant.

Jour de fête avec les amis, la levée des hausses reste une opération à risque de piqûres. On vole le butin des abeilles et elles pourraient le défendre chèrement. Afin de sécuriser l’opération, l’amateur  travaillera en plusieurs étapes pour limiter l’agressivité des abeilles. La veille du jour de l’opération, tourner d’un demi tour les hausses cela cassera les ponts de cire entre les divers niveaux, le miel ainsi mis à nu sera immédiatement léché. Une demie heure plus tard placer le chasse abeille sous la ou les hausses en les basculant sur le corps de ruche puis en le glissant le plus loin possible entre les deux. remettre les hausse d’aplomb, glisser l’ensemble en veillant à ce qu’il n’y ait aucun interstice entre tous ces éléments de sorte que les abeilles ne puissent retourner dans la ou les  hausses.

Le lendemain les hausses sont quasiment vides d’abeilles sauf s’il y a du couvain. Les hausse ou plus exactement les cadres à prélever sont operculés totalement, cas idéal, ou aux 3/4. En dessous, le risque d’avoir un taux d’humidité voisinant les 20% d’eau est élevé et la fermentation pourrait être au rendez vous.

Achever de les vider avec une brosse à poils souples de préférence en crin animal ou végétal (les fibres synthétique s’électrisent ce qui énerve les abeilles), utiliser très peu de fumée sinon le miel sera de goût boisé… poser les hausse vides sur un toit plat en tôle, retourné, pour avoir étanchéité et propreté. Poser dessus un tissus lesté pour aisément ouvrir et refermer la pile des hausses. Emporter le tout dans la miellerie.

Ce n’est pas parce que le miel est bactériostatique qu’il doit faire l’objet d’une extraction dans des conditions d’hygiène approximatives. La fermentation n’est pas seulement liée au taux d’humidité, mais aussi à la quantité de ferments que l’on introduit. De ce fait le lieu de l’extraction doit être propre, indemne de poussière, lessivable au moins au sol, sec, bien éclairé. Les hausses seront posées sur un toit propre en tôle ou sur tout autre récipient à l’hygiène irréprochable, le bac à désoperculer sera nettoyé avec un bactéricide (javel, produit de désinfection des locaux de cantine… ), rincé puis séché. L’extracteur subira le même traitement.

Le bac à désoperculer pour quelques hausses sera un seau de 40 k sur lequel sera placé une planche de fixation du cadre à désoperculer. Un petit extracteur 4 cadres suffira.

La décantation se fera également dans un seau de 40 ou de 80 k équipé d’un robinet de soutirage. Le temps de maturation n’excédera une semaine car il s’agit d’une décantation et non d’une évaporation de l’eau contenue dans le miel, ce serait plutôt l’inverse qui se produirait en cas de temps humide. Le miel est hygroscopique.

Le miel est un produit de luxe, les pots seront en verre !

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Faire du miel ?

Après ces grandes floraisons vous constatez des hausses pas très pleines et des corps avec de grands cadres remplis, alors que les récoltes sont chez certains importantes ?

Les abeilles ont occupé l’espace du corps et n’ont pas monté le miel. Une solution consiste à désoperculer un cadre de corps, de le mettre au centre du nid à couvain et de poser la hausse sur le corps. Mettre aux extrémités les cadres de hausses pleins et au centre les vides ou ceux à bâtir. Les abeilles déménageront le miel du nid à couvain et le monteront à l’étage. On répète l’opération sauf sur le premier cadre contenant miel et pollen.

Travaillent à la verticale du nid à couvain elles construisent et remplissent les rayons du centre de la hausse. En procédant ainsi, et surtout si l’on met des cires à construire au centre de la hausse et déplaçant les rayons en cours de remplissage de miel sur les bords cela empêche la reine de monter y pondre. c’est une manière de conduire les colonies pour éviter la grille à reine.

 

Et les becs à foin ?

Ce sont ceux qui pensent que le varroa n’est pas un parasite si toxique ! Avec 40% de pertes affichées, hormis les cas d’intoxications avérés, toutes les expertises que j’ai eu l’occasion de mener montrent que varroa est la cause principale. Sans doute ne peut on évacuer la nosémose, les viroses… mais varroa en est le vecteur soit direct soit indirect par les blessures et affaiblissements qu’il opère. Dans ces conditions, varroa booste les autres causes environnementales et dans les zones où les pesticides sont présents  c’est le feu nucléaire dans les ruches.

Soyons sérieux dans la lutte contre varroa et suivons les indications données par les organisations sanitaires apicoles départementales ou rendez vous sur le site de la FNOSAD : fnosad.com

Aethina tumida

Une alerte a été lancée suite à une interrogation sur des œufs trouvés dans des cagettes de reines importées d’Argentine et du Chili.

A leur arrivée, les reines sont extraites de leurs cagettes puis remises avec des abeilles françaises dans de nouvelles cagettes. Les abeilles d’origine sont détruites. Un organisme de contrôle vérifie l’importation.

Ayant trouvé des œufs cet organisme les a envoyés à l’ANSES pour analyse génétique.

Alors que le système de contrôle d’Aethina tumida géré par la DGAL a bien fonctionné, la toile apicole a pris feu et s’est déchaînée contre l’importateur pourtant parfaitement régulier. Les insultes et propos diffamatoires vont donner lieu à des poursuites judiciaires.

Communiqué de la FNOSAD et de la FROSAIF (Fédération régionale des organisations sanitaires d’Ile de France) 04/05/2018

Une fausse alerte AETHINA fait le tour de France actuellement.

Voici les dernières informations.

Importations récentes de 1000 reines d’abeilles d’Argentine et du Chili.

Suspicion d’Aethina par un labo Alsacien agréé : œufs trouvés dans des cages à reine.

Transmission au laboratoire ANSES de Sophia à Nice. Il s’agirait d’œufs de coccinelles qui ravagent les collections d’insectes (présents en Amérique du Sud et en France). Pas d’infos de la DGAL en raison des ponts du mois de mai.

Les importateurs ont tout fait dans les normes ; mais les apiculteurs se sont déchainés contre eux sur le net.

Les apiculteurs sont les premiers responsables quand ils commandent ces reines.

Il faudrait produire, acheter Français et surtout limiter les pertes par une meilleure protection sanitaire des ruchers.

Les mortalités massives des abeilles sont les pertes hivernales, dues à des défauts de maitrise sanitaire et technique. Ne nous laissons pas abuser par ceux qui mettent toutes ces pertes sur le dos des pesticides uniquement.

Hiérarchie des mortalités :

Varroa

Conduite technique des ruchers

Déséquilibre nutritionnel en été et automne par perte de biodiversité.

Pesticides.

A diffuser auprès de vos adhérents pour calmer le jeu et réagir correctement.

Etienne CALAIS

 

NOTE du 5 mai, la DGAL vient de communiquer les informations suivantes :

EDL suspicion Aethina tumida

(actualisés au 03/05/2018)

  • Des œufs suspectés d’être des œufs d’Aethina tumida ont été identifiés le 17/04/18 par le laboratoire d’analyses vétérinaires agréé du Bas-Rhin (LDA 67) dans le cadre du contrôle au lieu de première destination de cagettes et d’ouvrières accompagnatrices d’un lot de 1000 reines d’abeilles importées d’Argentine le 26/03/18. Les analyses conduites le 20/04/18 par le Laboratoire national de référence sur la santé des abeilles de l’Anses Sophia-Antipolis (LNR) n’ont pas permis d’écarter la suspicion d’Aethina tumida.

  • Aucune analyse complémentaire ne sera possible au niveau du LNR compte tenu de l’état de l’échantillon recueilli et des très faibles quantités de matériel génétique purifié à partir de celui-ci (4 oeufs), cette suspicion restant donc non conclusive sur le plan diagnostique.

  • Dans ce cadre, face à l’incertitude concernant cette suspicion, la Direction générale de l’Alimentation (DGAl) a saisi en urgence le 23/04/18 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour une évaluation du risque d’introduction et de diffusion d’Aethina tumida à partir de ce lot de reines sur le territoire national. En partant de l’hypothèse défavorable que le lot de reines était infesté par le parasite, cet avis remis le 02/05/18 à la DGAl conclut, notamment au vu du bon respect de la réglementation relative aux importations de reines d’abeilles par l’apiculteur importateur, à un risque nul à quasi-nul d’établissement du petit coléoptère des ruches dans un premier rucher français suite à l’importation du lot de reines en provenance d’Argentine. Les reines ont en effet fait l’objet d’un ré-encagement conformément à l’instruction 2012-8128 du 20 juin 2012, conduisant à une probabilité nulle à quasi nulle d’un transfert d’une femelle adulte d’Aethina avec une reine et ainsi, son introduction dans une ruche.

  • Afin d’écarter toutefois tout risque, la DGAl a demandé le 03/05/18 aux directions départementales en charge de la protection des populations des départements concernés par la distribution de ces abeilles de mettre en œuvre une inspection et un examen des ruches ayant reçu les reines importées d’Argentine. Une surveillance programmée va également être mise en place autour de l’aéroport de Marseille, lieu d’introduction du lot sur le territoire national.

  • Le petit coléoptère des ruches Aethina tumida est un parasite ravageur des colonies d’abeilles présent dans plusieurs pays répartis sur tous les continents. En Europe, il a été découvert en 2014 dans le sud de l’Italie, sa dissémination est actuellement limitée à la région de la Calabre. L’introduction en France de ce danger sanitaire de première catégorie aurait des conséquences sanitaires et économiques lourdes pour la filière apicole.

  • Le comité d’experts apicole rattaché au conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale a réaffirmé lors de sa dernière réunion le 14/03/18 qu’il convenait que tout soit mis en œuvre pour qu’Aethina tumida n’arrive pas sur le territoire français, et si des premiers foyers étaient découverts, que des mesures de lutte soient mises en œuvre pour se donner une chance de l’éradiquer, avec toutefois la nécessité d’évaluer la situation sanitaire rapidement et revoir cet objectif d’éradication en tant que de besoin.Tout lot d’abeilles ou de bourdons introduit sur le territoire national, quelle qu’en soit l’origine, doit obligatoirement être accompagné d’un certificat sanitaire officiel. Il est interdit d’introduire des abeilles, des bourdons, des sous-produits apicoles non transformés, des équipements apicoles et du miel en rayon en provenance des zones infestées. Le respect de la réglementation relative aux mouvements des animaux et des produits d’origine animale assure le maintien de la protection de l’ensemble du territoire.

    Il convient de prendre contact avec la direction départementale en charge de la protection des populations en amont de toute introduction en France d’abeilles ou de bourdons provenant de l’étranger. Le non-respect de la réglementation expose non seulement à des risques sanitaires, mais aussi à des poursuites pénales.

  • À titre d’exemple, un apiculteur de la région Occitanie ayant importé au premier trimestre 2018 des reines en provenance d’Argentine et n’ayant pas respecté la réglementation relative aux importations d’abeilles, notamment le contrôle au lieu de première destination de cagettes et d’ouvrières accompagnatrices, fait actuellement l’objet de poursuites pour non respect de la réglementation relative aux importations d’animaux en application de l’article L. 237-1 du code rural et de la pêche maritime. L’ensemble des ruchers destinataires des reines de cet apiculteur ont été placés sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance jusqu’à ce que le risque d’infestation par les parasites exotiques Aethina tumida et Tropilaelaps spp. soit écarté.

  • La prévention et la vigilance sont l’affaire de tous. En cas de suspicion d’Aethina tumida (ou de Tropilaelaps spp.), il convient d’informer au plus tôt la direction départementale en charge de la protection des populations ou un vétérinaire.

Jean RIONDET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur Jean Riondet

Apiculteur de longue date, Jean Riondet est un passionné qui aime apprendre et transmettre. Parallèlement à l’entretien de ses ruches, il enseigne l’apiculture depuis plus de 35 ans dans la région lyonnaise. Auteur d’un premier ouvrage, Un rucher dans mon jardin (Nathan, 1995), il rédige depuis l'an 2000 diverses rubriques d'abord dans la revue Abeilles et fleurs, puis dans la revue L'abeille de France. Il anime le blog de conseils apicoles sur Beehoo. Ses ouvrages actuellement disponibles : L'apiculture mois par mois - Le Rucher durable - Installer un premier rucher - Élever ses reines, trois méthodes simples. Il participe activement au Groupement d'action sanitaire apicole du Rhône (GASAR) qui assure la formation continue des apiculteurs du Rhône https://gasarhone.fr/ Jean Riondet est chevalier dans l'ordre du Mérite agricole

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