Février 2010 C’est un mois froid

Le début de cette année nous renvoie à des hivers classiques, puisque ce sont ceux de notre imaginaire avec de la neige, des pluies verglassantes, du froid. Le mois de janvier le plus froid depuis deux decennies ai-je entendu à la radio.

Si certaines colonies peuvent en souffrir, toutes ne sont pas dans cette situation bien classqiue pour les avettes de nos contrées. Le lent démarrage du couvain se fera normalement au terme de ces jours. A nous de surveiller les réserves.

Au rucher

Bien évidemment le candi sera notre accompagnateur constant durant ce mois.
Les colonies qui n’en auraient bénéficié en décembre et janvier devront en être pourvues de manière iméprative.
Mettre le pain sur le trou du nourrisseur ne suffit pas, le froid empèche les abeilles d’y accéder. Il est nécessaire de couvrir le candi d’une bâche à bulle, d’un isolant efficace comme ceux dont nous disposons aujourd’hui. Le toit posé dessus coincera cet isolant débordant et la colonie sera bien nourrie et au chaud.
Les journaux de nos ancètre vont bien aussi.

L’hiver peut encore durer !

Quand mettre le candi ? Lorsque le poids de la ruche baisse rapidement. Signe que la ponte de la reine reprend ou que de nombreuses journées un peu ensoleilées ont produit une activité « débordante » source de consommation de miel.

Sev rappeler : les grosses colonies consomment du miel mais toute proportion gardée moins que les petites populations obligées de consommer pour produire une chaleur qui se diffuse rapidement la grappe étant petite.
Donc la même perte de poids sur une petite population et sur une grosse doit faire craindre le pire sur la petite, alors que pour la grosse la situation serait plutôt rassurante.
Lors de la future visited eprintemps, la colonie devra posséder encore 7 k de miel (une main fde miel operculé sur une face d’un rayon fait 250 g environ). Donc le candi peut encore être utile dans un mois.

Le peson est indispenable, sa précision importe peu, ce qui compte c’est la variation relative du poids de la colonie. Donc les matériels pas chers conviennent pourvu que les mesures soient toujours les mêmes à masses égales.

Ouvrir toutes les portières afin d’éviter qu’une accumulation d’abeilles mortes aux ouvertures des réducteurs de passage ne se traduise par un étouffement de celles qui voudraient sortir en masse si le soleil chauffe un peu fortement les caisses. Cela s’est produit fin janvier.
Les musaraignes et autres intrus ne risquent pas de venir visiter les colonies, les abeilles seront également au trou de vol lorsque ces visiteurs se promeneront dans la nature.

Si en fin de mois il faisait beau et chaud au point que les abeilles sortent régulièrement, le changement des plateaux de sol s’impose, bien inspecter leur état, estimer les quantités d’abeilles mortes, la natures des déchets.
Faire des photos numérique c’est pas cher et cela permet de garder mémoire des situations puis de les comparer entre ruches, ruchers et dans le temps. par comparaison on apprend à reconnaître unee forte colonie, une colonie malade, une colonie saine, un couvain compacte, un couvain en mosaïque… Garder la mesure de tout cela par l’image est aisé et plus parlant que des notes. Le numérique est peu coûteux et efficace. Ne pas se priver de cet outil de … mesure ! Prendre un appareil à trois sous, d’un million de pixels que personne ne veut plus est amplement suffisant. Donc ne pas se priver.

Surveiller varroa

Dès le milieu du mois, si on peut ouvrir, faire un test varroa sur plusieurs colonies (3 colonies sur 5). Mettre une lanière au coeur de la grappe et compter au bourt de 4 ou 5 jours le nombre de varroas tombés. Si ce nombre atteint ou dépasse 50, il faut traiter les ruches avec de l’APISTAN jusqu’à un mois avant la pose des hausses.

A l’atelier

Pour la visite de printemps préparer les plateaux propres. Bien désinfester le matériel. On en le redira jamais assez, le premier vecteur des maladies entre les colonies est l’apiculteur.
Dès les premières interventions au rucher prévoir un « coffin » ou réservoir pour pierre à faux contenant de l’alcool à brûler pour y tremper le lève cadre. Cette mesure simple est déjà une prophyllaxie efficace.

Penser à consulter votre GDSA pour commander vos lanières et vous informer sur la stratégide de lutte contre varroa cette année.

Jean Riondet

Auteur Jean Riondet

Apiculteur de longue date, Jean Riondet est un passionné qui aime apprendre et transmettre. Parallèlement à l’entretien de ses ruches, il enseigne l’apiculture depuis plus de 35 ans dans la région lyonnaise. Auteur d’un premier ouvrage, Un rucher dans mon jardin (Nathan, 1995), il rédige depuis l'an 2000 diverses rubriques d'abord dans la revue Abeilles et fleurs, puis dans la revue L'abeille de France. Il anime le blog de conseils apicoles sur Beehoo. Ses ouvrages actuellement disponibles : L'apiculture mois par mois - Le Rucher durable - Installer un premier rucher - Élever ses reines, trois méthodes simples. Il participe activement au Groupement d'action sanitaire apicole du Rhône (GASAR) qui assure la formation continue des apiculteurs du Rhône https://gasarhone.fr/ Jean Riondet est chevalier dans l'ordre du Mérite agricole

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