Nous avons tous lu et répété que la gelée royale avait des vertus spécifiques qui permettaient l’expression des gène de la reproduction chez les larves issues d’ovules fécondés. Nous l’avons accepté comme un fait scientifiquement établi et les vertus attribuées à la gelée royale se sont peu à peu érigées en croyance.
En fait ne trouvant aucun acide phénolique dans la gelée royale alors qu’ils sont nombreux dans le miel et le pain d’abeilles, des chercheurs de l’Université de l’Illinois, Wenfu Mao, Mary A. Schuler et May R. Berenbaum ont inversé la proposition. Ce serait l’absence de ces produits phénoliques qui laisserait s’exprimer les gènes du développement des organes sexuels.
Il a conduit une série d’expériences pour tester cette hypothèse ouvrant ainsi la voie à de nouvelles recherches sur l’impact de ces composants phénoliques et autres flovanoïdes sur la construction de diverses fonctions physiologiques chez l’abeille.
Si cette hypothèse était validée, on aurait une explication sur la partie inconnue, mais de ce fait inexistante puisque jamais élucidée, dans la composition de la gelée royale qui est supposé activer les gènes des organes sexuels.
Ce serait donc un manque et non un ajout alimentaire spécifique qui produit les reines.
Et, dégât collatéral de ces travaux de recherche, cette compréhension du rôle et de la composition de gelée royale pourrait porter un coup dur aux producteurs de la dite merveilleuse gelée royale !!!
https://www.wired.com/2015/09/royal-jelly-isnt-makes-queen-bee-queen-bee/
Merci à mon fouineur documentaire Emmanuel Jallas. Mais peut être que des lecteurs auraient des travaux complémentaires à nous proposer sur ce sujet pour nous permettre d’améliorer cette connaissance et de mourir moins …
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