Cette année, on se demande si l’hiver va s’achever ? nous sommes à la fin de l’hiver et la pluie manque;=, les jour s’allongent, les après midi ensoleillés les abeilles rentrent du pollen à tout va, les nectars semblent bien manquer. Le nombre des porteuses d’eau dans les bassines indique un probable très bon développement des couvains.
L’eau
Source de toute vie, elle est aussi un élément vital pour les colonies. tant pour le maintient de l’hygrométrie dans les cellules de couvain que pour rafraîchir l’été ou aujourd’hui pour produire les gelées nourricières.
Le miel présent dans les ruches ne fournit pas suffisamment d’eau pour la production des diverses gelées. Les abeilles consomment également les condensats internes à la ruche mais le volume est faible ; l’eau est donc collectée dès que possible à l’extérieur.
L’eau collectée doit être tiédie, c’est l’exigence pour un si petit insecte producteur de peu de chaleur. Les flaques ensoleillées, les nez de robinet à l’abri du vent et chauffé par le soleil sont rapidement explorés.
Un abreuvoir qui fonctionne bien est l’auge à ciment en matière noire. Pour limiter les noyades à haut risque dans une encore trop froide pour elles, mettons des flotteurs une grille à reine qui flotte en surface, des bouchons… La GR a l’intéret de ne pas se sauver avec le vent.
Ce point est fondamental, rappelons nous le cœur des fleurs de couleur noir pour offrir un nectar chaud à certains pollinisateurs qui en ont besoin pour voler, tant ils sont lourds !
Les purins attirent les abeilles sans doute pour leurs sels minéraux mais aussi très certainement pour leur température.
Ce point nous rappelle également que les abeilles ont besoin de beaucoup de chaleur pour leur vie propre mais aussi pour l’élevage de leur descendance.
Les apports de candi
Mieux vaut trop nourrir que pas assez. Certes, il n’y a rien de plus efficace que le miel des réserves internes mais cette année si les couvains ne se sont pas vraiment arrêtés depuis le mois de novembre, la chaleur pour les couvains a conduit les abeilles à surconsommer les stocks de miel. On aura des surprises dans quelques semaines avec des ruches mortes. On le voit d’ors et déjà lorsque, regardant les ruches, on distingue rapidement celles qui sont actives de celles dont la planche d’envol est déserte.
En ayant noté depuis le mois d’octobre le poids des colonies et en ayant noté également les surfaces de miel, on apprend peu à peu à estimer les quantités de miel dans les ruches. Mais en cas de doute, d’innocence, d’insouciance apporter des pains de candi ne fera pas de mal. Le seul vrai risque est de retrouver les candis un peu mous dans des alvéoles des rayons du corps. Ils seront consommés si besoin en avril et mai lors de l’explosion de l’élevage.
Le candi est pris lentement, contrairement au sirop il ne produit pas de stimulation de la ponte de la reine, ou très peu.
Préparer les matériels
Il est temps de se mettre à l’atelier pour cirer des cadres. Les mois précédent nous avons nettoyé les vieux cadres, recyclé ce qui pouvait l’être. Le traditionnel cadre ciré sur toute sa surface fait place aujourd’hui aux cadres à bâtisse libre.
Cadre à jambage ou cadre à baguette ou cadres filés partiellement cirés. Ces manières de faire limitent la dépense en cire, assurent un rayon indemne de tout produit chimique recyclé lors du gaufrage. Par précaution, pour que les rayons soient bien construits la planéité de la ruche doit être impeccable. La chaine des abeilles cirières suit la gravitation, l’horizontalité de la ruche est donc requise sous peine de voir des rayons construits hors des cadres.
Autre précaution il est préférable de faire cosntruire les nouveaux cadres à bâtisse libre entre 2 cadres construits ou cirés sur une grande surface, parfois les rayons passent d’un cadre à l’autre. Pour les cadres à jambage les mettre avec la jambe dans le même sens est impératif pour une construction correcte si on ne dispose pas de cadres déjà bâtis. Mal orientés elles construisent les rayons en travers.
L’innovation de Gérard Vaysse, un cadre à baguettes diffusé par Naturapi, nous exonère de cire, la tête du cadre taillée en biseau est enduite de cire ce qui évite d’avoir à mettre une amorce. L’intérêt de ce procédé est de rigidifier le rayon mieux que ne le fait de cadre à jambage tout en étant très confortable pour le recyclage. On utilise ces cadres pour les corps comme pour les hausses, ils supportent très bien l’extraction en tangentiel comme en radiaire.
A noter que le cadre de hausse doté de 3 baguettes permet de découper des portions de rayon de miel operculé exactement au format des boites en plastique pour sections. On peut ainsi découper dans les cadres de hausse les plus beaux morceaux construits et remplis. Finis les cadrons en plastique Pliés dans un film alimentaire ces morceaux sont très appréciés des consommateurs.
Piéger le frelon asiatique ?
On peut espérer prendre quelques fondatrices en piégeant durant les 2 mois à venir avec un appât qui semble fonctionner à ce moment là 1/3bière, 1/3 vin blanc, 1/3 sirop fruits rouges.
Je multiplie hors du rucher la bouteille fendue en croix. On améliore nettement les prises en mettant un frelon dedans, ses phéromones en attirent d’autres.
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