L’Académie des Sciences des Etats Unis a publié le 15 janvier 2019 une étude remarquable sur varroa suceur de l’hémolymphe des abeilles.
https://www.pnas.org/content/early/2019/01/08/1818371116 |
Les auteurs Ramsey & alii explorent la manière dont varroa recherche les corps gras de l’abeille et en occasionne la prédation dès l’état larvaire.
Cette prédation occasionne des déficiences majeures non seulement sur les capacités à produite de la gelée royale, de la cire, mais également sur la vitellogénine seule capable de métaboliser les lipides et les protéines dont ont besoin les abeilles pour assurer leur longévité.
Ils montrent que parmi ces protéines des détoxifiants de pesticides sont annihilés rendant l’abeille sensible à des dose normalement non toxiques. De la même façon des bactéries présentes dans la ruche et non pathogènes pour l’abeille le deviennent.
Une des conclusions de l’étude porte sur les stratégies de lutte contre varroa.
Du côté de la recherche travailler sur des acaricides qui seraient fixés par les corps gras et non présents dans la seule hémolymphe.
Du côté des traitements par les apiculteurs, les réaliser avant l’apparition des abeilles d’hiver pour faire produire des abeilles aux corps gras préservés. C’est à dire chez nous faire les traitements dès la fin du mois de juillet.
NB avec un traducteur automatique la lecture est compréhensible. deepl.com par exemple